Saga familiale de paysans doublée d’une fresque historique, dans les années 50 et jusqu’aux évènements de la place tian an men en 1989.
Kewei a un don celui de dessiner du matin au soir. Ce don lui a été transmis par son père, paysan, mais avant tout peintre qui est inspiré par la nature et les paysages de sa région. Il est bien sûr mal vu du village. Quand il peint, il ne travaille pas aux champs. La révolution est en marche et le collectivisme imposé par mao tse tung affame les paysans qui doivent donner (leurs animaux, leurs terres,les produits de leurs cultures…le village est décimé par la famine et le père meurt.
Kewei reste avec sa mère, sa jeune épouse et son fils dans une société où les dénonciations arbitraires et la violence sont monnaie courante. Repéré par un garde rouge il est envoyé à Pékin où il devient peintre pour servir la propagande. Il connaît une ascension sans limite et est totalement aux ordres du régime. Au nom d’une idéologie, il conçoit l’art comme un outil de propagande.
La femme de Kewei meurt et son fils va grandir à l’ombre de ce père (qu’il n’aime pas). il étudie à son tour aux beaux-arts de Pékin mais cette fois l’art devient un outil de révolte. Il devient un opposant au régime et meurt place Tien an men.
Roman puissant, dense et bien documenté. C’est un roman brillant qui en impose. Ce roman a figuré dans plusieurs sélections de prix (Goncourt – Goncourt des lycéens – interallié)
PRIX LITTÉRAIRE:
- PRIX JEAN-GIONO 2018
464 pages.
Genre : Romans et récits Catégorie > Sous-catégorie : Littérature française > Romans et récits
Époque : XXIe siècle